La MCE remplace la main courante papier (qui demeure légale) et continue à jouer un rôle réglementaire utile qui pour protéger l’entreprise et ses salariés.

La MCE permet de prouver que l’entreprise a pris toutes les dispositions préalables et les actions nécessaires raisonnablement possibles pouotr protéger ses salariés, les tiers présents sur son site et ses biens matériels.

Le principe reste bon : cette obligation donne une garantie qualitative au service de sûreté sécurité.

Quelles sont les limites des MCE ? Elles sont généralement statiques et ne permettent généralement pas de bien faire deux choses très importantes: donner envie aux agents de bien remonter toutes les données sensées être tracées et piloter la performance globale de l’activité du service sécurité-sûreté comme on le fait pour la plupart des services d’entreprises.

Le pilotage de l’activité par la comparaison permanente du résultat à l’objectif transforme un métier: on prend  l’habitude de s’améliorer continuellement.

Le vrai pilotage de l’activité sécurité est un jeu ludique et sérieux où l’on sait à tout moment quelle est la situation sur chaque site dans le détail : les événements qui ont eu lieu, qui se déroulent encore, les risques les plus probables à anticiper et chaque écart qui peut exister entre les tâches réalisées par les agents et ce qui est prévu au contrat sur la période (présence, ponctualité, n° d’heures, n° de rondes par équipe ou agent, événements traités, rapports conformes réalisés, etc. On est amené pour combler tout écart entre la performance réelle et l’objectif contractuel.

On peut anticiper en se créant des « buffer » de qualité pour ne pas être pris de court et se faire reprocher des manquements à la qualité ou des pénalités. Petit à petit on atteint l’objectif à tous les coups. Et c’est là que l’on commencer à augmenter la qualité, le professionnalisme et la productivité des agents comme le sien en tant qu’encadrant. Au début, on travaille la régularité du nombre de rondes. Après, on s’attaque au nombre d’heures réalisées avant d’améliorer la ponctualité de la prise de poste. On regarde comment on peut être plus systématique dans le respect des procédures : par exemple, les actions à prendre quand un incident se produit ou le reporting de l’incident. De fil en aiguille, on suit de la même façon l’implémentation des plans d’amélioration, et ainsi de suite.

Quand on prend l’habitude d’atteindre ses objectifs, on devient habitué à raisonner en termes de résultats plus que de moyens

Cette évolution, permet de gagner en qualité mais aussi en productivité : il devient possible d’assumer de nouvelles tâches.

Une plus grande diversité renforce l’intérêt et la motivation de son travail. Cela peut se traduire en une plus grande reconnaissance du travail des agents. Le cercle vertueux peut se renforcer.

Dans un métier dur comme la sécurité, une telle évolution qui favorise la motivation par la qualité contribuera à la professionnalisation des équipes.

Un nombre important d’acteurs chevronnés de la sécurité ont insisté pendant nos échanges sur leurs besoins sur l’importance de motiver les agents. S’ils sont motiver, les données remontent. Mais ça va plus loin. Une fois qu’ils entrent dans une logique de recherche permanente de la performance, leur rôle évolue et leur perception de leur valeur évolue avec.

La bonne nouvelle est qu’Ozion a démontré, déploiement après déploiement qu’il est possible de changer le regard et la performance des agents en se donnant les moyens de les motiver. Le fait que nos clients prestataires arrivent à atteindre et maintenir un taux de remontée des informations agents de 98 % de ce qui est prévu, prouve que c’est possible et qu’une approche existe qui marche bien. Adaptée à l’origine de notre expérience des services critiques aéroportuaires, cette approche a évolué pour montrer qu’elle marche aussi bien, si ce n’est mieux, dans le tertiaire où la soif de reconnaissance et d’intérêt dans son travail est plus forte.